Tout au long de ces diaporamas,
le photographe, Josick Boulic, offre à votre regard ces instants fugitifs d'un sourire gratuit et sincère,
marque d'une sérénité et d'un bonheur profonds face à la vie, pourtant bien rude à MADAGASCAR.
Je photographie depuis toujours, ou presque. Pour mes 15 ans, accompagné de mon père je suis allé choisir avec mes économies mon premier appareil photo un Voigtländer objectif fixe cellule au célénium dans une grande enseigne des Champs Elysées. Il restait à financer régulièrement les pellicules et leurs développements. J'aurais voulu alors être capable de saisir les visages de ceux qui m'entouraient et aussi la furie de la mer. Que d'échecs ! A force de lire les conseils des revues spécialisées j'ai compris qu'il ne suffisait pas de regarder dans le viseur comme on regarde directement un interlocuteur, et tout est devenu encore plus passionnant. Les progrès techniques du matériel photo ont été aussi les bienvenus pour permettre ce coup de patte supplémentaire si utile à la belle image. Ainsi de Canon Ftb en Canon 90 j'ai rempli mes classeurs de diapos.
A Madagascar c'est le numérique qui m'a donné cette souplesse pour capter les regards étonnés, les scènes de vie sans fards ou les paysages splendides qui sont au détour de la moindre ballade du voyageur passionné.
Je me devais de saisir les attitudes et les regards sans les voler ni les trahir tant leur disponibilité et leur fraicheur sont intacts malgré un quotidien difficile souvent marqué par le dénuement.
De l'Ile Ste Marie sur l'Océan indien à Tuléar sur le canal du Mozambique en passant par les hauts plateaux la variété des populations et des modes de vie il y avait un point commun, la spontanéité de l'accueil qui rend ce pays si attachant.